3 avril 2010 - rien ne sert...
3 avril 2010
« rien ne sert de réagir avec colère, découragement de mépris à la vie ».(jeu de l’éveil)
Oh comme tout le monde, j’ai une bibliothèque pleine de « carnets du lait »… Sourire
Pour ceux qui ne sont pas vaudois (clin d’œil), un carnet du lait c’est ce que le laitier avait pour chaque famille qui payait à la fin du mois. Pour moi, le carnet du lait c’est un carnet dans l’imaginaire dans lequel sont marquées toutes les situations qui m’ont blessées. Et bien sûr chaque carnet du lait à un propriétaire qui devrait « payer » pour toutes les « offenses » et blessures que j’ai ressenties de la part de cette personne.
Et à l’intérieur de mon cœur, j’ai l’impression que cette bibliothèque est devenue tout à fait inutile ! Elle prend beaucoup trop de place et me bouffe beaucoup de lumière ! Allez ! On vire tout !
Une fois qu’on a compris que le passé est écrit, inchangeable, immuable, inscrit dans l’histoire de l’homme, alors pourquoi laisser dans le présent des sentiments, des émotions tristesse , dépression, dégoût, mépris, etc.) et garder les carnets du lait, parfois avec trois rappels, sommation, avis de poursuite, poursuite en justice, etc. ?
Alors ce soir c’est clair : je pardonne TOUT à TOUT le monde. Guéris mes plaies s’il te plaît !
Je laisse définitivement le passé à sa place : Il est écrit, parfois très mal, avec plein de fautes d’orthographe de grammaire de syntaxe, mais on peut jouer à Don Quichotte longtemps, rien n’y fera, le passé est écrit. Ça c’est la réalité… !alors s’il est écrit, à quoi servent les émotions du passé ? Bien sûr là je parle des émotions négatives…
Du coup ben c’est clair : Je ne veux plus jamais être victime de mes émotions concernant le passé et je laisse ses émotions s’envoler avec les carnets du lait, chaque émotion particulière avec la situation blessante particulière.
Ça y est les carnets du lait s’envolent, un peu comme des colombes que l’on lâche pour porter un message. Ils s’en vont. La bibliothèque est bientôt vite. soupir de soulagement. Bon maintenant il faut débarrasser la bibliothèque et c’est ca, une autre histoire ! elle est drôlement bien vissée dans le mur. Le mur ? Bah bien sûr !le mur d’amertume, de déception, de rancune vengeance, que j’ai, au fil des années, monté. Pierre par pierre? ! OK ! Finalement, ce n’est pas la bibliothèque qu’ils font enlever ou dévisser. Abattons le mur à la masse ! ! ! yeees, le pied géant. Je vais dans mon atelier et trouve une lourde masse. Le poids de l’amour ! Et que j’y vais !que ce soit de droite, de gauche, de toutes mes forces… Toutes mes forces d’amour de pardon de bienveillance et de lumière.je ne suis plus victime : j’agis pour apporter un maximum de lumière autour de moi, le temps de mon passage sur terre.
Et le mur tombe ! Petit à petit mais avec la force d’amour que j’y mets, la besogne est vite réglée.
Je n'en reviens pas. Je vivais dans une toute petite pièce, encombré par des bibliothèques de carnet du lait. Je pouvais à peine tourner Maintenant ? Les murs de la prison sont tombés et «je découvre dans les yeux de mes frères et sœurs d’humanité, la lumière en chacun. Peu importe ce que l’on m’a dit ou fait je décide d’aqimer, de souhaiter le meilleur pour tous et d’envoyer des pensées de lumière, dans la compassion et le non jugement.» (carte de l’éveil)
Fin d’un match qui a duré… 47 ans. C’est l’heure d’entrée dans le chemin de l’accueil et de rayonner et répandre la joie autour de moi.
Mathilde et son